A la Nouvelle-Orléans, une terrible tempête est annoncée : les habitants, pris dans le déchaînement féroce des éléments, fuient la ville s’ils le peuvent encore.
Dans cette frénésie apocalyptique où la Nature violente reconquiert toute sa place, l’Homme voit disparaître ses repères et se retrouve confronté à lui-même, à son insignifiance et à ses propres tourments…
Une vieille femme « négresse depuis près de cent ans », un pasteur qui libère ses démons et devient un fauve dépourvu de tout sens moral, un couple qui se retrouve au cœur de la tempête et retrouve la tendresse malgré le dégoût qu’ils ont d’eux-même : dans une écriture magnifique, puissante, et une langue superbe, Laurent Gaudé, prix Goncourt 2004, nous entraîne au plus profond de l’âme de ses personnages qui rompent leurs digues intérieures et dont les destins se croisent dans une atmosphère tragique.
L’écriture reproduit le flux des eaux déchaînées qui montent et emportent tout sur leur passage, les mots ont la force brutale des crocodiles qui hantent les trous d’eau à l’affût d’une proie et, de plus en plus fort, les cinq voix narratives montent comme pour un ultime opéra. Cote : R GAU
Dans cette frénésie apocalyptique où la Nature violente reconquiert toute sa place, l’Homme voit disparaître ses repères et se retrouve confronté à lui-même, à son insignifiance et à ses propres tourments…
Une vieille femme « négresse depuis près de cent ans », un pasteur qui libère ses démons et devient un fauve dépourvu de tout sens moral, un couple qui se retrouve au cœur de la tempête et retrouve la tendresse malgré le dégoût qu’ils ont d’eux-même : dans une écriture magnifique, puissante, et une langue superbe, Laurent Gaudé, prix Goncourt 2004, nous entraîne au plus profond de l’âme de ses personnages qui rompent leurs digues intérieures et dont les destins se croisent dans une atmosphère tragique.
L’écriture reproduit le flux des eaux déchaînées qui montent et emportent tout sur leur passage, les mots ont la force brutale des crocodiles qui hantent les trous d’eau à l’affût d’une proie et, de plus en plus fort, les cinq voix narratives montent comme pour un ultime opéra. Cote : R GAU
